Ce n'était pas elle mais elle lui ressemblait. En début d'après-midi, alors que j'étais sur l'ordinateur dans mon bureau, une moinelle est venue s'assommer contre la vitre de la fenêtre, j'ai entendu le choc et vu l'oiseau tomber au sol. Je suis vite sortie pour aller lui porter secours.
Elle ne bougeait pas, elle était posée dans l'herbe sur ses petites pattes, elle semblait juste sonnée, ses ailes ne semblaient pas être abimées. Alors, pour la mettre à l'abri d'un éventuel prédateur, je l'ai prise dans mes mains, et je suis allée m'asseoir plus loin à l'ombre (elle était au soleil et il faisait très chaud).
Elle fermait un peu les yeux, les rouvrait, ne bougeait toujours pas. Je lui ai parlé doucement, je lui ai fait un peu de reiki et j'ai attendu. Cela a duré quinze bonnes minutes.
Et puis elle a eu un regard plus vif, elle a tourné la tête, m'a regardée, a tourné la tête de l'autre côté, a inspecté les lieux, a lâché une petite fiente (sourire) avant de s'envoler dans les arbustes un peu plus loin. J'étais heureuse, elle était sauvée !
Un sauvetage empreint d'émotion, merci de le partager avec nous.
RépondreSupprimerAvec nos grandes fenetres, il m'est aussi arrivé d'en consoler quelques-uns. Parfois, on n'y peut rien, c'est triste...
Quelques hivers en arrière où il gelait fort, une mésange cherchant probablement abri dans le pied métallique du panneau à l'entrée de notre hameau, s'est trouvée piégée tout au fond.
Ayant par miracle entendu un bruit sourd, j'arrache sans réfléchir le pied juste enterré (non bétonné), puis le penche délicatement. La petite mésange à bout de forces sort de ce tub gelé, me regarde... tente quelques sauts, m'observe de nouveau et s'envole saine et sauve.
Le panneau remis en place, j'ai bouché l'accès au trou avec des cailloux. Voilà :)
Douce nuit Françoise, bisous.
Avec plaisir, chère Julie.
SupprimerUn joli sauvetage que tu as effectué toi aussi, bravo ! :-)
Tu aimes les animaux, les oiseaux, tout comme moi, et quel bonheur de pouvoir les aider, n'est-ce pas ? :-)
Belle fin de journée à toi, bisous.
Tu devrais arrêter de faire les vitres !! Non je plaisante, heureusement qu'elle a été juste un peu commotionnée. Cela m'est arrivé une fois avec un rouge-gorge mais lui n'avait pas survécu. Après on m'avait expliqué que souvent c'est quand il croit que quelqu'un lui a pris son territoire, qu'il attaque son reflet dans les vitres, mais moi j'ai toujours pensé comme c'était en octobre qu'il était revenu épuisé de sa migration juste pour revoir une fois encore sa résidence d'hiver. Cet hiver-là pour la seule fois depuis des années, le jardin n'avait pas été occupé donc c'était bien lui...bises et bon après-midi
RépondreSupprimerJe t'assure que je ne suis pourtant pas une maniaque des vitres propres, Manou (sourire).
SupprimerElle est jolie ton histoire, dommage que le petit rouge-gorge n'ait pas survécu. Il m'est arrivé aussi de ne pas pouvoir en sauver et je suis toujours triste lorsque cela arrive.
Bonne fin de journée. Bises.
Idem il y a quelques jours... L'oiseau ne s'est jamais réveillé. Du coup j'ai scotché du papier journal sur la vitre de la fenêtre pour prévenir les oiseaux du danger. L'année dernière l'un d'entre eux avait fini par se réveiller, je l'avais surveillé pour qu'il soit bien à l'abri des chats. D'ailleurs l'un d'eux était arrivé dans les parrages avant le réveil de l'oiseau comateux !
RépondreSupprimerJ'ai constaté que ces accidents se passent en général à la même période chaque année.
Oui, c'est vrai, c'est bien à cette période que ces accidents arrivent.
SupprimerLa vitre dans laquelle la petite moinelle s'est assommée n'est pourtant pas très grande, ce n'est pas une baie vitrée, mais peut-être était-elle une petite nouvelle et elle ne connaissait pas encore bien les lieux. J'espère qu'il n'y en aura pas d'autres ou alors que j'arrive à les sauver également. :-)
Bonne fin de journée, Biche.